vendredi 27 août 2010
samedi 14 août 2010
La Tanière
Blazer ceinturé , longue robe fleurie , l'esprit Ralph Lauren vintage tente de conquérir la nouvelle génération .
Denim , cuir , velours cotelé et chevelure soyeuse , l'hiver annonce le retour des 70's -
Le 5ème ELEMENT
VIVRE . APPRENDRE . GRANDIR . Tel est le crédo presque hédoniste d'ELEMENT , fournisseur des skateurs mais aussi de ces tempéraments simples à la recherche d'un style intemporel , décontracté et abordable . Formule gagnante d'une enseigne sportive et toujours dans le vent .
Cette saison , la marque complète une part essentielle de la garde robe , surgissant comme un cinquième élément . Garant d'une allure sans effort , le vestiaire Element regorge de mailles revigorantes , de sweat shirts graphiques et chemises géantes d'hibernation . Le pari est tel que la griffe célèbre l'été indien ou le climat du désert australien , puisque le short se porte jambes nues et le marcel en coton joue avec les boots cloutées. Avec des collections mixtes mais bien distinctes , l'éden des pros de la glisse délivre encore une collection très réussie.
SUPERMASSIVE BLACK HOLE ( Weekday )
Le nouvel opus Weekday a des allures gothique ... gothique mais pratique . Le mot boudiné est définitivement proscrit . Fluidité et résistance s'associent à merveille , forgeant une silhouette à la fois délicate et forte . Tuniques en gaze et ( power) rangers , pulls dévorés jusqu'au Nirvana et bombers boyfriend , le clin d'oeil nineties est indubitable et vise 2011 comme un ressort dépoussiéré .
La bêtise est humaine
Ce n'est pas une nouveauté , Diesel aime provoquer . Campagnes à penchant porno , humour sardonique doublé d'un engagement écologique , le message va visiblement plus loin qu'une basique communication de jeans délavés pour minis postérieurs . Le nouveau crédo de la maison italienne ? La connerie est fun , branchée . Les simples d'esprit profitent bien plus de la vie , on connait la chanson . Formules chocs , rouges à lèvres dirty et esprit photos volées , on imagine les adeptes de la griffe mordus des films de Bertolucci ou fumant des joints en lisant Calvino . Bref , très contradictoires , bêtement sensés . La stupidité requiert tout un art .
A l'heure danoise
Chez Bruuns Bazaar , les idées pleuvent mais manquent de véritable cohérence , les inspirations (trop) nombreuses confèrent un univers foutraque . Malgré ces références , on s'ennuie clairement . Marinières , ensembles grunge cliniques ( oxymore mode ? ) et recettes de drapés , rien de nouveau chez la nouvelle femme Bazaar aux yeux de chats groggy . Si les couleurs s'avèrent trop tièdes et les imprimés timides , la portabilité est cependant inéluctable.
Pour ce qui est de la seconde ligne BZR , les choses ne font que s'aggraver . La fille BZR agace avec ses longs cheveux dans les yeux insolents de brillance et de santé pour des mannequins aussi dénutries . Si les pièces proposées demeurent tendances et légères , les prix ne sont pas en accord avec la "marchandise" ( on pense à une petite marque espagnole qui excelle autant dans le casual wear à coût bien plus honnête ) .
La fille Rutzou rayonne en revanche . Silhouettes lunaires en matières précieuses , imprimés oniriques et macarons hauts perchés , la garde danoise est toujours là , et en pleine forme .
S'Nob de noblesse invoque une femme disciplinée et résolument moderne , usant de cuir camel , coloris sourds et signes particuliers grand luxe . Une panoplie assortie aux grands lofts de Gronnegade ( quartier huppé de Copenhague ) . A voir également dans la même veine : le défilé Stylein
Malgré une mise en scène purement ridicule ( les Danois ont encore à apprendre des shows parisiens ) , la collection Stine Goya même s'avère très réussie . On aime ces imprimés radiographiques , ces revers jaunes poussins et ces vestes molles pleines d'allure .
On peut également piocher quelques idées chez Karen by Simonsen , dont le dernier défilé pourrait parfaitement être dans les portants de Divided ( collection teenage d'H&M ) .
Wackerhaus semble allier le chic new-yorkais ( Philip Lim 3.1 ou Max Azria ) à la décontraction nordique . Mariage très convaincant .
Avis aux stylistes en herbe , les pays du Nord ont de quoi sérieusement concurencer la célèbre St Martins School ! ( ici défilé Tekko Design and Business Academy )
Et pour finir en beauté , les meilleurs shows de cette semaine danoise ( 1ère partie ):
WoodWood : Innovant et confortable , le vestiaire de ces" bois urbains" inspire un esprit guerilla fashion avec ces sacs à dos parachute , ces ensemble tous terrains et ces mannequins fraîches et prêtes à s'affirmer et détonner dans un monde de moutons rasoirs .
Inutile de présenter le grand Peter Jensen , lapin de la fashion week londonienne , qui provoque toujours des ricanements impromptus chez les rédactrices les plus glaciales . Détente reste le mode d'ordre : s'habiller devient définitivement une partie de plaisir . Mix de vestiaires de foot , de malles aux trésors belle époque et de chutes de tissus ethniques , l'équation est toujours déroutante mais foncièrement efficace .
Autre favori de cette fashion week : Minimarket . Le nom de cette petite maison annonce la couleur : ici rien n'est comme ailleurs . On peut faire de la corde à sauter avec les colliers , les sandales ressemblent à des croquettes au chocolat , la couleur saumon fumé fait rage et le soir fait son Domino Day . Ludique et fantastique .
Autre trublion qui ne lasse pas : Henrik Vibskov ( nom impossible à orthographier ) . Avec Henrik , tout devient possible : les lunettes de piscine laquées en plein jour associées à une chapka gonflable , des teddys divins à porter sur des maillots de bains carbone , des imprimés hypnotisants acoquinés à du jaune poussin ou encore des shorts de maître nageurs revisités ou des chemises flottantes qui donnent des ailes ... la liste est longue et toujours audacieuse .
mardi 10 août 2010
Orla Kiely : British good taste
dimanche 8 août 2010
Prescripteurs de style : Francesca Burns
Francesca Burns , styliste néo punk au CV qui claque
samedi 7 août 2010
GAP YEAR
En matière de succès , GAP touchait le fond ces dernières années , comme pris au piège dans un fossé de ringardise sans véritable rapport qualité-prix .
L'enseigne avait beau invoquer des égéries branchées ( Clémence Poésy , Liv Tyler ... ) , les clients de la classe moyenne se tournent invariablement vers Hennes & Mauritz , les marques espagnoles du groupe Inditex ( Zara , Pull & Bear ) qui copient à merveille les tendances podium , ou plus récemment la ligne J+ d'Uniqlo signée Jill Sanders , alliance chic and cheap réussie .
La renaissance s'opère à coups de collaborations rusées ( Keds ) ou par la création d'un concept intelligent : 1969Jeans . Casting haute gamme ( Isabelli Fontana , Constance Jablonsky , Anya Rubik , Sasha Pivovarova ) , communication dynamique ( street style , montages Polyvore ) mais surtout une quantité de modèles adaptés à toutes les morphologies et envies du moment . Coupes , couleurs , délavage , détails qui tuent ou discrétion incarnée , GAP crée un véritable bar à jeans relativement accessibles .
Du côté des vêtements , les basiques restent le catéchisme de la marque : si cette saison sera riche en parkas , pantalons 70's , tops vaporeux , talons hauts et touches moutonneuses - de quoi assouvir les clients avides des dernières tendances du moment .- tous les incontournables de la maison restent aux abonnés ( hoodies , trenchs et chemises confortables ) . Un style très caractéristique du label originaire de San Francisco qui a sû dépasser le stade " tee-shirt blanc en coton et déclinaisons" avec brio .
La simplicité incarnée par Christelle Stubbs pour Banana Republic , une autre classique de GAP
Lookbooks du jour :
SOMETHING ELSE
PAUL SMITH
SONIA BY SONIA RYKIEL
LONELY HEARTS
CURRENT ELLIOTT