En matière de succès , GAP touchait le fond ces dernières années , comme pris au piège dans un fossé de ringardise sans véritable rapport qualité-prix .
L'enseigne avait beau invoquer des égéries branchées ( Clémence Poésy , Liv Tyler ... ) , les clients de la classe moyenne se tournent invariablement vers Hennes & Mauritz , les marques espagnoles du groupe Inditex ( Zara , Pull & Bear ) qui copient à merveille les tendances podium , ou plus récemment la ligne J+ d'Uniqlo signée Jill Sanders , alliance chic and cheap réussie .
La renaissance s'opère à coups de collaborations rusées ( Keds ) ou par la création d'un concept intelligent : 1969Jeans . Casting haute gamme ( Isabelli Fontana , Constance Jablonsky , Anya Rubik , Sasha Pivovarova ) , communication dynamique ( street style , montages Polyvore ) mais surtout une quantité de modèles adaptés à toutes les morphologies et envies du moment . Coupes , couleurs , délavage , détails qui tuent ou discrétion incarnée , GAP crée un véritable bar à jeans relativement accessibles .
Du côté des vêtements , les basiques restent le catéchisme de la marque : si cette saison sera riche en parkas , pantalons 70's , tops vaporeux , talons hauts et touches moutonneuses - de quoi assouvir les clients avides des dernières tendances du moment .- tous les incontournables de la maison restent aux abonnés ( hoodies , trenchs et chemises confortables ) . Un style très caractéristique du label originaire de San Francisco qui a sû dépasser le stade " tee-shirt blanc en coton et déclinaisons" avec brio .
La simplicité incarnée par Christelle Stubbs pour Banana Republic , une autre classique de GAP
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