jeudi 17 février 2011

Décryptage psychologique de 3 défilés

hebergeur d'image

Nous sommes ce que nous portons . A partir de cette idée reçue ( souvent véridique ) , j'ai pu dressé 3 profils correspondant à 3 défilés présentés hier durant la fashion week new-yorkaise. Passage sur le divan pour consultation de comptoir :

1. Jeremy Scott :

Cette adepte des films de Gregg Araki ( dont Nowhere , l'une des inspirations du défilé ) adopte une approche décomplexée et insolente de la mode . Couleurs flashy , pièces ultra courtes , messages provoc' , cette anti-conformiste entend faire du bruit et se fiche totalement de la notion de mauvais goût. On imagine bien une abonnée assidue de la Saatchi Gallery , du magazine SuperSuper et Candy, prônant un militantisme case bonbons . Les plus de 25 ans perdront en crédibilité en arborant ces couettes , bustiers à typo Coca Cola et minis jupe citron fizz même si le trip princesse Starla sous acide peut s'avérer très tentant à tout âge .

2. Yigal Azrouel

Cette brindille au baladeur ( bien plus branché ! ) rempli de tubes Kitsuné ou de playlists Colette représente la quintessence du bobo new-yorkais , l'incarnation du dandysme féminin à l'aube du nouveau millénaire . Si elle milite pour le retour des col pelle à tarte , elle ose en contre partie les coloris expérimentaux , en accord avec les pièces Pierre Paulin qu'elle a chiné récemment dans une brocante du Marais , juste à côté de sa cantine bio . Suprêmement rasoir .

3. Reed Krakoff


Avec ses sacs Coach du même créateur ( elle seule fait le lien ) , elle incarne un futur clinique et ultra épuré , un esprit de l'habillement hautement intellectuel . Une dure à "cuir" qui lit Monocle et écoute de la minimal bien entendu .






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