mercredi 6 octobre 2010

Undercover P/E 2011

hebergeur d'image

Il est des collections dont on parle beaucoup ( trop) : Chanel , Balenciaga et tutti quanti . Sous la crème fouettée que représente la strate des designers branchés se cachent encore quelques petites maisons , d'irréductibles enseignes à l'identité bien racée . Résolument atypique , Undercover joue de son image d'outsider , proposant un style marginal aux inspirations moins magistrales ( ici il est question d'un comic strip de gare ). Là où les plus grands se contentent bien souvent d'un décor dépouillé , Takahashi bâtit une petite forteresse autour de ses mannequins , une décharge ambiance Kraftwerk qui révolterait Vivienne Westwood . Telles des géantes , les modèles évoluent en semblant de pantoufles à talons en fourrure ( en écho à leurs boucles d'oreilles ) , munies de grands sacs en toile et de gavroches "industry" . Clin d'oeil à la nouvelle ère technologique où l'habillement rejoint quasiment l'apareillage , une armure à la fois passe partout et valorisant l'individualisation . On pourrait traverser des déluges vêtus en Undercover . La marque voudrait-elle prendre position au sujet de la question environnementale ? Résistance , allure sans âge , sans vélléité de s'inscrire dans un genre particulier , Undercover est bien une couverture , un masque qu'on arbore pour affronter les obstacles du quotidien . Et pourtant la griffe nippone s'avère plus que singulière ...

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